jeudi 6 décembre 2007

Journée banalisée

Le collectif des personnels et des enseignants chercheur ainsi que le collectif pour l'obragation de la Loi Pécresse, organise une journée de réflexion et de débat la 12 Décembre 2007.
Tous les étudiants pourront y participé sans soucis puisque qu'il y aura une dispense d'assiduité pour toute cette journée

Réunions de réflexion et de débat
autour de la Loi Pécresse
le mercredi 12 Décembre

Dès que nous auront plus d'informations nous vous en feront part.

jeudi 15 novembre 2007

AG le Mardi 20 Novembre 2007
à 10h, devant les amphis Aristote Platon

Nous appelons également l'ensembles des étudiants à réjoindre la manifestation du mardi 20 Novembre. Un départ de la fac est organisé après l'AG et rejoindra la manifestation interprofessionnelle qui partira à 14h de la Libération.

Réunion d'information le Lundi 19 Novembre 2007
à 12h, amphi Galilé (Gabriel)
amphi Paris (Mirande)
amphi 3 (IUT)
amphi Drouot (Chabot Charny)

lundi 12 novembre 2007

AG le Mardi 13 Novembre 2007
à 12h, Amphi Roupnel (Bât Droit-Lettres)

Texte de la loi relative aux libertés et aux résponsabilités des universités

Nous demandons l'abrogation de la LRU. Certes ! Mais qu'est ce que c'est ? Voici en lien le texte de la loi relative aux libertés et aux responsabilités des universités.

Maintenant que vous avez pu lire cette loi, vous pouvez nous donner votre avis. Et pour celles et ceux qui veulent des complément d'information, sur les conséquences de cette loi, vous pouvez consulter les liens suivants :
- article sur l'exemple américain
- article sur le vouloir inavoué du gouvernement
- article sur le vote en AG
- article sur le principe de la grève active

Appel de la coordination nationale de Rennes

Nous, étudiants réunis en coordination nationale, représentant les assemblées générales de universités, constatons que la mobilisation prend chaque semaine de l’ampleur contre la LRU et les attaques du gouvernement. Plus de 50 assemblées générales ont eu lieu cette semaine, réunissant des dizaines de milliers d’étudiants. Plus de 25 universités sont en grève, dont plus de 15 ont voté massivement le blocage et l’arrêt total des cours. La mobilisation des étudiants s'annonce donc massive. Des assemblées générales sont prévues cette semaine dans presque toutes les universités.

Nous refusons la LRU parce qu’elle vise à démanteler le service public d’enseignement supérieur, amorcé depuis plus de 30 ans à travers de nombreux projets de lois (loi Faure, Projet De Waquet, Plan U3M, LMD, Loi de Modernisation des Universités), dont l’objectif principal est la mise en concurrence des universités à l’échelle mondiale comme aux niveaux nationaux. La LRU va vers la privatisation des universités, augmentant ainsi le poids des entreprises et du privé. Les universités pourront être gérées comme des entreprises par des présidents tous puissants et des conseils d’administration avec encore moins de contrôle démocratique. Ainsi, les universités seront mises en concurrence avec comme conséquence une baisse du financement des filières considérées comme non rentables, une dégradation des conditions d’études dans les universités, et une augmentation de la sélection envers les étudiants. La loi instaure une présélection des lycéens à l’entrée de l’université et facilite à terme l’augmentation des frais d’inscriptions. Nous appelons l’ensemble des lycéens à se mobiliser et à bloquer leurs établissements.
De plus, les personnels enseignants comme non enseignants seront précarisés et gérés directement par la présidence des universités : c'est la casse de leur statut qui est programmée.
Cette réforme n'étant ni négociable, ni amendable tant au niveau national que local, nous exigeons son abrogation.

La LRU n'est qu'une des mesures qui s'inscrivent dans la logique globale de casse de l'éducation, des services publics, et de l'ensemble des droits sociaux.
Nous exigeons un cadrage national des diplômes, une augmentation des aides sociales et du budget de l’enseignement supérieur, ainsi que la suppression des frais d'inscription. En particulier, nous exigeons le rétablissement des 22000 postes de fonctionnaires supprimés cette année dont les 11200 dans l'éducation nationale.
Nous exprimons notre solidarité avec les luttes des salariés qui se déroulent en ce moment et avec leurs revendications : contre la remise en cause des régimes spéciaux et pour le retour aux 37,5 annuités pour tous ; contre les franchises médicales ; contre la précarisation des statuts de la fonction publique. Cette solidarité ne doit pas être un vain mot elle engage tous les acteurs du mouvement social à travailler et à lutter ensemble. Nous dénonçons également la stigmatisation des immigrés et nous exigeons l’abrogation des lois anti-immigrés en particulier la loi Hortefeux, la régularisation de tous les sans-papiers et la fermeture des centres de rétention, et la fin des rafles. Au rouleau compresseur du gouvernement nous opposons la convergence des luttes tous les secteurs attaqués, qui seule pourra le faire céder.

Le gouvernement fait fermer les universités bloquées et envoie les CRS dans celles qui sont occupées. A la mobilisation, le gouvernement répond par des pseudo promesses et par une répression dans les universités, nous appelons au boycott et blocage des commissions de mise en place de la LRU. Nous condamnons fermement les fermetures administratives et les agissements de la police. Face aux référendums organisés par les administrations nous affirmons la seule légitimité des Assemblées Générales et des comités de grèves pour décider des suites du mouvement. Les votes à bulletins secrets doivent être empêchés car ils nuisent au mouvement.


• Nous appelons la population à soutenir notre mobilisation, celle des cheminots et la grève du 20 novembre dans la fonction publique. C’est par une lutte de tous et pour tous, que nous pourrons faire céder le gouvernement.

• Nous appelons les étudiants à se mettre en grève dès maintenant, à construire la lutte avec piquets de grève, blocage et occupation à discuter et convaincre autour d’eux pour construire un mouvement encore plus massif. Nous appelons tous les personnels des universités à nous rejoindre dans la grève.

• Nous appelons à une journée nationale d'action de blocage des gares le mardi 13 Novembre.

• Nous appelons à manifester aux côtés des cheminots le 14 ou le 15 novembre selon les villes.

• Nous appelons à manifester massivement le 20 novembre avec la fonction publique.

• Nous appelons les salariés du public comme du privé à se saisir de ces dates pour nous rejoindre dans la grève, car c'est tous ensemble, étudiants, lycéens, travailleurs que nous ferons céder le gouvernement.

• La coordination ne reconnaît pas et condamne toute négociation de syndicat ou organisation avec le gouvernement car l’objectif est la mise en place d’un rapport force, le seul moyen de satisfaire nos revendications.

Appel de la coordination nationale de Toulouse

Une coordination nationale universitaire, rassemblant 36 délégués mandatés par 21 universités, s'est réunie les 27 et 28 Octobre à Toulouse suite à une nouvelle attaque du gouvernement contre le service public de l'enseignement supérieur : la loi Pecresse, dîte "de libertés et responsabilités des universités" (LRU).

Cette loi permet un désengagement financier de l'Etat au profit des entreprises et des intérêts privés. Par leur présence accrue dans les conseils, ils influenceront forcement le contenu des cours. Les universités auront ainsi moins de financement pour les filières considérées comme non-rentables par les nouveaux financiers. Elles seront gérés comme des entreprises sur des bases de rentabilité : mise concurrence des universités et des personnels, précarisation et dégradation des conditions de travail et des salaires, concentration des pouvoirs au sein des conseils d'administration et dans les mains du président de l'université. La loi instaure également une pré-selection des lycéens à l'entrée de l'université.

Ce démantèlement de l'enseignement supérieur est encadré par le processus de Bologne, initié en 1999, dont l'objectif principal est la mise en concurrence des universités à l'échelle européenne (d'où aujourd'hui des frais d'inscriptions à 1000 euros en moyenne en Allemagne et au Portugal, à 3000 euros en Italie)

C'est pourquoi, nous exigeons l'abrogation inconditionnelle et immédiate de la LRU et nous nous prononçons :

Pour un vrai droit à l'éducation et à la formation pour tous
Pour la défense des statuts des personnels d'université, pour la titularisation des personnels précaires
Contre la privatisation de l'université publique et la politique de pénurie budgétaire, pour le réengagement financier massif de l'Etat, pour l'augmentation des aides sociales étudiantes, pour la construction de logements sociaux à hauteur des besoins.

Mais cette loi n'est pas isolée. Ce gouvernement est résolu à nous imposer un mouvement social d'ampleur historique. Nous ne devons pas faire son jeu qui consiste à dresser les uns contre les autres les travailleurs et les étudiants, le public et le privé, les Francais et les étrangers. Tout au contraire, alors qu'un large mouvement social se dessine dans tout le pays, alors que le 18 Octobre les salariés de la SNCF, de la RATP et d'EDF-GDF ont montré qu'ils étaient disponibles pour lutter, nous devons articuler nos revendications.

C'est pourquoi nous sommes décidés à nous battre :

Pour le rétablissement des 22 000 emplois de fonctionnaires (dont 11 200 dans l'Education Nationale) liquidés dans le budget 2008 et des 25 000 postes supprimés au cours des cinq années précédentes,
Contre le démantèlement des services publics.
Contre la privatisation de la Sécurité sociale et les franchises médicales
Pour la défense des régimes spéciaux de retraites, les 37.5 annuités pour tous, la retraite à 60 ans à taux plein
Pour l'abrogation des lois anti-immigrés, CESEDA et Hortefeux ; une carte d'étudiant = une carte de séjour.
Pour l'amnistie de tous les réprimés des mouvements sociaux.

Nous sommes déterminés à construire la mobilisation dans nos universités et nos lycées, et l'unité d'action avec les salariés. Au rouleau compresseur du gouvernement, nous opposons la convergence de tous les secteurs attaqués, qui seule pourra le faire céder.

Nous appelons les universités à construire la grève avec piquets de grève dès que possible, comme seul moyen pour gagner et à bloquer les CA pour empêcher l'application de la loi.

Nous appelons aux manifestations des 30 Octobre, 8 et 20 Novembre, et à toutes autres initiatives lancées par les salariés.